Je m'aime au bout de 40 ans !

Mais le chemin a été tortueux, je te raconte :


Première enfant des 2 côtés, j’ai eu une enfance choyée où j’étais la petite star de la famille. Gâtée, mise en avant et valorisée, on m’a toujours dit que j’étais belle.


L’adolescence est passée par là et à m’a apporté mon lot de complexes, mes cuisses et surtout mes fesses.

À l’époque, on était loin de la mode des Kim K ou Nicki Minaj qui portent le fessier haut et conquérant. Bien que J.Lo commençait à percer c’était plutôt la mode des Axelle Red et Vanessa Paradis vers chez moi.


Du coup, mes fesses généreuses étaient sujettes aux moqueries et cela est devenu un gros complexe. Ma technique de camouflage n’était pas franchement idéale puisqu’elle consistait à porter un pull attacher autour de la taille qui pendait pour cacher mes fesses.

Heureusement, j'aimais mon visage et j’avais un petit succès auprès des garçons ce que rassuraient un peu.

Malgré cela, j’ai souffert toute ma vie de mon corps que je ne trouvais jamais assez mince, assez ferme, assez beau !


Je n’ai pas été tendre envers moi et me suis imposée beaucoup de régimes, de l’autojugement, de la culpabilité, sans compter tous les refus d’invitation à la piscine !

Heureusement que je ne vivais pas encore en Nouvelle-Calédonie et que le maillot était réservé aux 2 mois estivaux !


Malgré mes complexes, j’étais coquette et animée par le désir de plaire. Je m’employais donc à avoir une belle image, avec des fringues à la mode, un makeup sympa et une attitude fière et conquérante.


J’ai rapidement compris que cette image combinait au culot me permettait d’ouvrir certaines portes.

Comme lorsque j’ai réussi à me faire surclasser en 1ʳᵉ lors d’un Paris – New-York où lorsque j’ai passé l’oral d’une grande école sans avoir le diplôme pour y rentrer. Bref, j’ai capté le pouvoir de l’image et m’en servait lorsque c’était nécessaire.


Ce qui manquait à ce combo, c'était l’acceptation et la valorisation de mon corps tel que la nature me l’a donné.

À l’aube de mes 40 ans, je peux affirmer que j’y suis presque.

Maintenant, les kilos m’encombrent, alors qu’avant ils me pourrissaient.

Maintenant, j’honore mon corps et le remercie, alors qu’avant je le maltraitais et le dénigrais.

Maintenant, j’aide les femmes à s’aimer et se mettre en valeur, alors qu’avant je me comparais.


Comment j’ai fait ?

J’ai travaillé sur moi, j’ai fait du développement personnel, je me suis formée, et continue d’apprendre dès que cela est possible. J’ai enlevé mes œillères et me suis ouverte à moi et aux autres. J’ai appris à me connaître et à me comprendre.

C’est pour cette raison que dans mes prestations, on commence souvent par des petits exercices d’introspection.


Si tu n’aimes pas ton reflet et que tu ne sais pas quel chemin prendre, je serais heureuse d’en discuter avec toi.


Affectueusement


Dorothée